Maintenir et adapter le réseau





Entretien, adaptation et optimisation du réseau

Une priorité : maintenir le réseau opérationnel
Le réseau est une infrastructure vitale qui garantit à chaque instant l’alimentation des activités essentielles de la nation : santé, économie, transports, etc.
Le maintenir en condition opérationnelle 24 h/24, 7 j/7, en toutes circonstances, c’est la mission de service public qu’assure RTE.


RTE privilégie l’optimisation des infrastructures existantes pour faire évoluer son réseau, augmenter sa durée de vie, baisser ses coûts et limiter son impact environnemental. Et il s’en donne les moyens. Avec par exemple le projet OLLA (Overhead Lines Lifespan Assessment), qui évalue le niveau d’endommagement des conducteurs aériens, RTE peut planifier leur remplacement au bon moment, minimisant les dépenses et garantissant la fiabilité du réseau électrique français.
En outre, plus de 4 000 collaborateurs RTE, soit la moitié des effectifs, sont mobilisés en permanence pour anticiper les pannes et réparer quoiqu’il arrive. De jour comme de nuit, en cas de tempête ou de pic de froid et même le jour de Noël, les 170 équipes de maintenance, réparties sur tout le territoire, interviennent avec une incroyable réactivité pour remettre l’électricité sans délai.
Fiers d’assurer leur mission de service public, ces femmes et ces hommes ont développé un savoir-faire unique en maintenance “sous-tension” : ils réparent sans couper l’alimentation et sans priver qui que ce soit de courant. La tempête de l’hiver 1999-2000 les a entrainés dans un gigantesque chantier de sécurisation mécanique de 15 ans.
Aujourd’hui, leurs métiers se modernisent, des drones renforcent la surveillance des infrastructures dans les zones difficiles d’accès par exemple.
Vers un réseau résilient et moderne
Le réseau fait face à un triple défi : le changement climatique, la transition énergétique et la réduction de son empreinte sur la biodiversité et nos paysages.
Faire face au changement climatique
Tempêtes , inondations, canicules, incendies et sécheresses… Comment être résilient face au changement climatique qui menace le réseau qui doit gagner en résilience pour assurer la sécurité de l’alimentation électrique ?
Un contexte énergétique qui évolue
La transition énergétique : comment assurer l’alimentation électrique de tous alors que certains moyens de production sont intermittents ? (éolien, photovoltaïque, etc.)

Repenser le réseau pour la transition énergétique
Alors que l’âge moyen de nos infrastructures est de 50 ans, comment les renouveler tout en réduisant l'empreinte de ses infrastructures sur la biodiversité et sur les paysages ?

Un réseau minimisant son empreinte environnementale et à coût maîtrisé à l’horizon 2035
RTE a identifié cinq leviers pour rénover et repenser le réseau à moindre coût et réussir la transition énergétique :
• Un cycle de rénovation important
• L’optimisation des lignes existantes via la technologie
• La numérisation accélérée du réseau pour augmenter la flexibilité du système
• Le doublement des capacités d’échange avec les pays voisins en 15 ans.
• Le déploiement d’un réseau électrique en mer pour raccorder l’éolien au rythme d’1GW/an
Des Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables, dits S3REnR, déroulent les capacités d’accueil des énergies renouvelables dans toutes les régions de France en précisant les développements nécessaires pour les accueillir et la répartition équitable des coûts.
• Un cycle de rénovation important
• L’optimisation des lignes existantes via la technologie
• La numérisation accélérée du réseau pour augmenter la flexibilité du système
• Le doublement des capacités d’échange avec les pays voisins en 15 ans.
• Le déploiement d’un réseau électrique en mer pour raccorder l’éolien au rythme d’1GW/an
Le numérique au service du réseau : les SmartGrids
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Transport d'électricité : un coût stable

En rapportant les montants des investissements envisagés à la production électrique de chaque pays, les montants à engager au titre du SDDR se situent résolument dans le bas de la fourchette : la France se situe parmi les pays où l’effort d’investissement est le moins marqué.
